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Vulgarisation scientifique (1) : impact des méthodes coercitives

Les chiens sont plus pessimistes si leurs propriétaires utilisent au moins deux méthodes de dressage aversives

Tout comme les humains, certains chiens sont plus ou moins optimistes par nature. Pour autant, ce trait de caractère n'est pas fixe et on peut apprendre à un chien naturellement pessimiste à devenir optimiste et inversement. Un chien optimiste associera que chaque nouvelle expérience est une bonne chose. Il sera plus enclin à découvrir de nouvelles activités, de nouvelles personnes, de nouveaux objets etc. Pour un chien optimiste, la nouveauté est une bonne nouvelle. Un chien pessimiste prendra au contraire peu d'initiative, et sera moins enclin à faire la découverte de nouvelles expériences.

 

Alors est-ce que l'un est mieux que l'autre ?  Que ce soit au quotidien, ou tout du moins pour faire du sport en tout cas, je dirais que oui. Un chien optimiste va déjà être plus facilement enclin à découvrir de nouvelles situations, il sera plus enclin à proposer des nouveaux comportements et il sera plus motivable.  Personnellement je préfère que quand je propose un nouveau truc à mon chien il se dise "ouaaais cool on va faire un nouveau truc ça va être génial" plutôt que "fait chier encore un nouveau truc je suis sûr que ça va être nul". 

 

De plus, Le Dr Docteur Starling déclare à la suite d'une étude comportementale que "les chiens pessimistes semblaient être plus stressés à l’idée d’échouer que les chiens optimistes".  Le pessimisme entrainerait donc également du stress chez le chien à l'idée d'échouer dans un nouvel exercice.

 

Qu'est-ce qui peut apprendre au chien à être plus ou moins optimiste ? J’dirais que c’est d’abord des rencontres, (...) Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres forgent une destinée… (j'espère que vous avez la ref?!)  Bon en vrai, c'est la somme de toutes les expériences que le chien va faire dans sa vie, en plus de son caractère de base, qui va faire qu'un chien sera plus ou moins optimiste. Et parmi ces expériences, il y a toutes celles que nous avons avec notre chien à travers l'éducation. Est-ce que notre éducation, et plus précisément notre choix de méthode d'éducation impact l'optimisme de notre chien ? C'est ce que le Dr Rachel A Casey a essayé de savoir dans cette étude.

Auteurs

Les auteurs de cette étude sont Rachel A Casey, Maria Naj-Oleari, Sarah Campbell, Michael Mendl et Emily J Blackwell. 
L'auteure principale de l'étude est Directrice du comportement et de la recherche chez Dogs Trust, au Royaume Uni. Elle a d'abord un cursus vétérinaire, puis s'est spécialisée dans le comportement des animaux et des chiens.  En 2019 elle est d'ailleurs diplômée du "Collège européen de bien-être animal et de médecine comportementale".  
Bref, elle sait de quoi elle parle ! 

Objectif de l'étude

L'étude part de la constatation suivante : on pense souvent que parce qu’un chien vit entouré d'une famille qui l'aime il est heureux, et que donc tous les chiens vivant en famille sont heureux. Hors tous les chiens vivants en famille ne vivent pas pour autant les mêmes expériences et la même vie. Parmi les grandes différences du quotidien, il y a notamment le choix de la méthode d'éducation. 

 

Il existe actuellement 2 grands courants d'éducation, selon les principes décrits par Skinner (on parlera de lui en détail dans un autre article !). L'éducation dite positive ou bienveillante, qui utilise principalement le renforcement positif/ punition négative, et l'éducation dite traditionnelle ou coercitive qui utilise principalement le renforcement négatif/punition positive.  Des recherches antérieures ont suggéré qu'il existe un lien entre l'utilisation de la punition positive et des comportements indésirables chez le chien (tel que l'agressivité, en raison de l'augmentation du stress, de l'anxiété, de la frustration et de la confusion notamment).  (Je détaillerai ces articles dans un autre post promis !) Néanmoins, le lien de causalité avec l’état émotionnel du chien est parfois difficile à interpréter du fait de l'utilisation d'indicateur unique (il peut y avoir d'autres facteurs qui influence le lien de causalité, c'est ce qu'on appelle un biais). De ce fait, ces recherches ne montraient pas les conséquences de la punition positive sur le bien-être du chien. L'objectif de cette étude était donc d'analyser le lien entre la méthode d'éducation du chien et son état émotionnel, à travers sa capacité à être plus ou moins optimiste. 

Pour cela, ils ont choisi d'évaluer non pas un seul facteur du bien-être du chien, mais d'évaluer les biais cognitifs du chien, qui résulte d'un ensemble de facteurs (les biais cognitifs étant un ensemble de biais).  

Plusieurs études ont par ailleurs montré le lien entre l’état émotionnel d’un chien et ses biais cognitifs.  En d’autres termes, mesurer les biais cognitifs d’un chien permet de mesurer son état émotionnel.  L’objectif de cette étude est donc de comprendre l’impact de la méthode d'éducation sur l’état émotionnel d’un chien, à travers la mesure du biais cognitif. 

 

 

Les biais cognitifs

Petite aparté pour essayer de bien comprendre ce qu'est un biais cognitif 😉 Mais ce n’est peut-être pas indispensable à la compréhension de l’article 😊

 

Les humains étant également soumis au biais cognitif, je vais essayer de vous l'illustre avec des exemples humains, peut-être plus parlant.

 

 - le biais de mémoire : notre cerveau a tendance à sélectionner ce dont il va se souvenir. Par exemple, j'ai peur des chiens. Je me souviens très bien des maisons où il y a des chiens agressifs derrière les portails. En revanche je me souviens moins bien des maisons où il n'y avait pas de chiens.  De même, vous vous souviendrez mieux du visage d'une personne qui vous a agressé dans la rue que de celui d'une personne qui vous a juste dit bonjour. Le biais de mémoire c'est aussi le fait que si je vous demande de choisir votre objet préféré parmi 50 que je vous liste un à un, il est probable que vous choisissez dans les tout premiers ou les 10 derniers parce que vous avez oublié les autres.

 

- le biais de jugement :  distorsions systématiques dans le traitement d'une information. Ce biais regroupe en réalité tout un tas d'autre biais comme le biais de confirmation. Un biais de confirmation, c'est quand on ne prend en compte dans une décision que des éléments en conformité avec nos croyances et qu'on ignore les informations discréditant ses perceptions et convictions. En bref, notre cerveau s'autopersuade de ce qu'il croit déjà. Un autre exemple concret : Pierre croit que les croquettes sont toxiques. Il prend le temps de se documenter, de lire des sites sur l'impact des croquettes et leur fabrication ainsi que sur le bienfait du BARF. En conséquence, Pierre va donc se dire que les vétérinaires mentent, que nous sommes tous tombés dans le panneau du lobbysme des croquettes.  De son côté, Paul pense que le BARF n'est pas équilibré et que les os sont dangereux. Il va chercher les informations confirmant que les os peuvent étouffer un chien, et lire sur divers sites que le BARF est carencé. Bref, il va également se renfoncer dans ces croyances.

 

 - le biais d'attention :  c'est le fait que face à une grande quantité de stimuli (qu'ils soient auditifs, visuel ou autres), nous en sélectionnons uniquement quelques uns en fonction de nos intérêts et préoccupations. Par exemple, imaginons que je suis dans une pièce avec pleins de jolis papillons, un chat, un chien et une araignée. Certaines personnes focaliseront leur attention sur l'araignée, d'autre sur le chien, d'autre sur le chat... en fonction de leur histoire personnelle.  Il sera plus difficile d'arrêter de regarder l'araignée pour se concentrer sur les papillons pour une personne qui a peur des araignées que pour une personne qui est neutre vis à vis de l'araignée.

 

Il existe de très nombreux autres biais tel que le biais social et culturel (comme les stéréotypes et les préjugés par exemple).

 

 

Le chien est soumis à ces biais également. Il se souvient longtemps après d’un endroit où il s’est fait attaquer un jour, il a des préjugés sur les gros chiens marrons car jeune c’est un gros chien marron qui l’a attaqué et il pense que tous vont l’attaquer, il focalise son attention sur ce qui lui fait peur, il va vérifier plus facilement les endroits où vous avez déjà caché une friandise, il va plus facilement vers une situation qu’il connait et le réconforte que l’inconnu, ... etc.  Bref, il est comme nous pleins de biais cognitifs, qui résultent de ces expériences de vie et affectent ses décisions futures. 

Expérience

Maintenant que vous avez bien compris le background de l’étude, venons-en à l’expérience.

Pour limiter tous biais influençant les résultats de l’étude, les chiens avaient entre 6 mois et 12 ans (donc tous les âges), ils étaient tous en bonne santé, les femelles n’étaient pas en chaleur, les chiens ne prenaient pas de médicaments influençant le comportement… Bref rien n’a été laissé au hasard.

 

Les chiens ont été séparés en 2 groupes :


1 -  les chiens étant régulièrement entrainés en utilisant au moins 2 méthodes coercitives tels que :  collier anti aboiement à la citronnelle, Pet corrector, Punition physique, Collier électrique (anti aboiement, anti fugue ou à télécommande), Pistolet à eau, collier étrangleur ou à chaine, « Rattle can » ou autre méthode de « distraction » basée sur le son (pour ce dernier je pense qu’il s’agit des petits disques bruyant à lancer pour interrompre un comportement mais sans certitude). 

2 - Les chiens n’ayant jamais été entrainé avec une de ces méthodes mais en renforcement positive.

 

Dans chaque groupe, le nombre de chien jeune/moyen/âgé était identique, ainsi que le nombre de mâle et de femelle, le fait d’être stérilisé ou non, et les races identiques. Ainsi ces facteurs n’influent pas le résultat puisqu’ils sont égaux dans les 2 groupes. Le test a été effectué en tout sur 50 chiens :  10 border,  4 berger allemand, 6 labrador, 4 golden, 6 cocker, 16 Springer spaniel, 2 flat-coated, 2 Setter irlandais, 2 Basset hound, 2 beagle, 6 border terrier, 2 westie, 14 Jack russel, 4 boxer et 14 croisés : Bref, des chiens variés appartenant à divers races.

 

 

Chaque chien a réalisé le test chez lui afin de ne pas être perturbé par un nouvel environnement.  

Exercice de départ

Le chien était placé dans un carré de 4mx3m, derrière une barrière opaque.
Les chiens ont d’abord appris avec une seule gamelle de nourriture, vide ou pleine, placée toute à droite ou toute à gauche. La gamelle placée à gauche* étaient toujours vide, celle de droite* toujours pleine. (Le côté où est placée la gamelle vide VS pleine est déterminée par tirage au sort aléatoire pour chaque chien).  Les indices autre que l’emplacement de la gamelle à gauche ou à droite (tels que le bruit de remplissage de la gamelle, l’odeur de la gamelle (elles sont toutes remplies puis vidées pour avoir l’odeur de la bouffe), les déplacements de la personne qui pose etc) ont tous été contrôlés pour que la seule différence entre la gamelle pleine et vide soit le coté où celle-ci est posée.  La distance entre le départ et les différentes positions de gamelle étaient identiques. Les essais gamelle pleine VS gamelle vide ont été présentés dans un ordre pseudo-aléatoire, de sorte que chaque côté n'a pas été présenté plus de deux fois consécutive, afin de réduire le risque de développer des biais latéraux. Le temps pour aller à la gamelle pleine (P) était mesuré, ainsi que celui pour aller à la gamelle vide (V).  Quand le chien mettait 6 fois de suite plus de temps pour aller du coté de la gamelle vide que de la pleine, ils ont considéré qu’il avait compris que d’un côté c’était vide et de l’autre plein. (P > V 6 fois de suite) Le chien avait donc assimilé : gauche*=vide : droite*=pleine (*ou inversement). 

Test

Le chien a ensuite réalisé le test suivant :
- 3 fois une gamelle vide placée aléatoirement dans les positions du milieu, dites ambigües (distance égale du départ toujours)
- 4 fois les positions de départ (droite ou gauche aléatoirement) : gamelle pleine d’un coté et vide de l’autre
- 3 fois une gamelle vide placée aléatoirement dans les positions du milieu, dites ambiguës
- 4 fois les positions de départ (droite ou gauche aléatoirement) : gamelle pleine d’un côté et vide de l’autre
- 3 fois une gamelle vide placée aléatoirement dans les positions du milieu, dites ambiguës

 

Soit en tout 9 fois une gamelle vide dans une position ambigüe, entrecoupé de gamelles dont la position indiquait si pleine ou vide comme dans l'exercice de départ. 

Le temps de déplacement entre chaque gamelle a été mesuré. Un temps plus élevé a été interprété comme le chien jugeant la gamelle comme étant moins susceptible de contenir de la nourriture (et donc un biais cognitif plus « pessimiste »), et des vitesses plus rapides une plus grande anticipation de la nourriture (et donc un biais cognitif plus « optimiste » ).

 

Bien qu’ils aient remplie/vidée chaque gamelle pour qu’elle ait l’odeur de la nourriture, ils ont à la fin placé une gamelle pleine du côté où la gamelle était initialement toujours vide. Ils ont ainsi pu mesurer le temps de déplacement jusqu’à la gamelle pleine du côté où la gamelle est normalement vide, afin d’être sûr que les chiens ne réagissaient pas au signal olfactif. 

Résultats

En moyenne, les chiens mettaient environ 3 secondes pour aller à la gamelle pleine, et plus de 15 sec pour aller à la gamelle vide.  Il n’y avait pas de différence entre les 2 groupes pour ces 2 emplacements. De plus, chaque groupe mettait le même nombre de fois avant d’avoir compris l’exercice.  Ils ont donc chacun la capacité d’apprendre la discrimination spatiale (a gauche* c’est vide, à droite* c’est plein, ou inversement toujours).

Les résultats ne diffèrent pas entre les chiens selon si leur gamelle pleine était à droite ou à gauche. Il n’y a donc pas d’effet de latéralité.  Pour le test final avec la gamelle pleine du côté vidé, les chiens n’y allaient pas plus vide pour autant. L’odeur n’impactait donc pas leur vitesse de déplacement.

 

Sur l’ensemble des chiens (2 groupes confondus) : temps pour aller à la gamelle pleine < (=plus rapide) temps pour aller à la gamelle vide proche de la pleine < temps pour aller à la gamelle vide du milieu < temps pour aller à la gamelle vide proche de la vide < temps pour aller à la gamelle toujours vide. Plus la gamelle « test » vide placée dans un emplacement intermédiaire était proche du côté de la gamelle pleine, plus ils y allaient vite.

*lecture des temps sur un graphique, peu précis mais vous avez l’idée et le résultat différence significative ou non 😊
*lecture des temps sur un graphique, peu précis mais vous avez l’idée et le résultat différence significative ou non 😊

Les chiens dont les maitres n’utilisent aucune méthode coercitive mettaient significativement moins de temps pour aller vers les emplacement dits intermédiaires du milieu et celui proche de la gamelle pleine.  Ils étaient donc plus optimistes quant au fait qu’elles seraient pleines.

Inversement, les chiens du groupe entraînés avec des méthodes coercitives étaient donc plus « pessimistes » que ceux entraînés sans ces techniques.  Cela peut refléter un traitement biaisé négativement d'informations ambiguës (biais cognitif négatif), comme c’est le cas chez des personnes déprimées, des rats exposés à un stress psychosocial chronique, et dans une variété d'autres études de biais de jugement impliquant des animaux dans des états affectifs négatifs.  De plus, ces résultats corroborent les conclusions d’une autre étude de Vieira de Castro, qui suggère que l'utilisation de méthodes d’éducation coercitive induit des états émotionnels négatifs à long terme et donc un bien-être moindre par rapport aux méthodes d’éducation dites positive.

 

 

 

Discussion et limite de l'étude

Tout d’abord, il est important de noter que la relation entre éducation coercitive et pessimisme est une relation corrélationnelle (l’un va avec l’autre) plutôt que causale. Par exemple : les gens qui ont souvent un briquet sur eux ont plus de cancer du poumon que ceux n’ayant jamais de briquet sur eux : il y a un lien de corrélation entre les 2. Pour autant il n’est pas causal. Le lien causal est avec le fait de fumer (ce qui explique d’avoir un briquet). Dans cette étude, on ne sait pas par exemple si c’est parce que les chiens sont pessimistes que les maitres utilisent des méthodes coercitives, ou si c’est parce qu’ils utilisent des méthodes coercitives que les chiens sont pessimistes. Vous voyez l’idée ?  Néanmoins, des études sur des humains ont montré que les patients dépressifs et donc pessimiste sont plus sensibles à la punition que des humains optimistes. En appliquant ce principe chez le chien, un chien pessimiste serait donc plus sensible à la punition et aurait à l’inverse plutôt besoin de méthodes moins coercitives. Néanmoins, il a également été montré que les personnes dépressives et donc pessimistes sont moins sensibles à la récompense. En appliquant ce principe au chien, les pessimistes seraient également moins motivables avec des récompenses.


Les groupes éducation coercitive VS bienveillant ont été faits sur la base de l'utilisation d'au moins 2 méthodes coercitives dans une liste définie. Les auteurs ont considérés que si les maitres en utilisaient au moins 2 de cette liste, c'est probablement que leur méthode d'éducation globale est dite traditionnelle. Personnellement je suis ok avec eux, mais ce point pourrait éventuellement être discuté. A l'inverse, le groupe "éducation non coercitive" a été constitué de chiens dont le maitre n'utilisent aucune de ces méthodes. On pourrait éventuellement discuter le fait qu'ils pourraient en utiliser d'autres, mais la liste e semble être celle des méthodes traditionnelles les plus courantes, il serait donc peu probable d'en utiliser d'autres en utilisant aucune de celle ci.  Néanmoins, on ne sait pas depuis quand le maitre utilise ces méthodes. Depuis toujours ? Le chien a-t-il eu d'autres maitres avant ? Si oui utilisaient-il les mêmes méthodes ? On peut supposer que cela impacte également les résultats de l'étude.

 

 

De plus, dans le groupe coercitive les gens ont déclaré utiliser également la récompense (voix, jeux, friandises). Peut-être que les résultats ne sont pas dus à l’éducation coercitive mais au manque de cohérence des méthodes utilisées (mais est-ce que vous connaissez quelqu’un qui éduque en coercitif et n’a JAMAIS donné une friandise, une caresse ou une récompense verbale ?). 

Conclusion

En conclusion, les résultats de cette étude ont mis en évidence l'importance de comprendre l’impact sur le bien-être des méthodes d’éducation utilisées chez les chiens. Les chiens semblent montrer un biais cognitif plus pessimiste lorsque les maitres déclarent utiliser au moins deux méthodes coercitives.

 

Bien que des interprétations alternatives peuvent être envisagées (comme expliqué au-dessus), les résultats de l’étude sont en accord avec de nombreuses autres.


Ainsi, en raison de l’impact sur le bien-être du chien, l'utilisation de méthodes coercitives devraient être déconseillées.